Dans le cadre de la réalisation de notre projet, nous avons pu bénéficier de l’aide de Maître Serge BEYNET.

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Convaincu par l’Education Conductive et ses bienfaits, il a tout de suite proposé son soutien au moment de la création de l’école, dont il a accepté généreusement, d’être le parrain.

 

Son cabinet d’avocats, spécialisé en droit des victimes et notamment concernant les accidents médicaux et l’indemnisation du préjudice corporel, se met à la disposition de chacune des familles se questionnant sur la nécessité d’effectuer une procédure d’indemnisation.

Maître Serge BEYNET a également décidé de mettre à la disposition des familles l’assistant social de son cabinet.
Ainsi, Monsieur Xavier SALVI, se tient à la disposition des familles accueillies au sein de notre école conductive, en apportant son aide technique.

Enfin, dans le cadre des victimes suivies par son cabinet, Maître Serge BEYNET, souhaite pouvoir communiquer sur les possibilités de prise en charge à travers l’éducation conductive et mener le combat pour faire reconnaître le bienfait de cette thérapie. contact@beynet-avocats.com

 

Ci-dessous, vous trouverez, les coordonnées du cabinet afin que vous puissiez, si vous le souhaitez, prendre un rendez-vous afin de photogroupe8faire un point individuel sur la situation des enfants.

Contact :

www.beynet-avocats.com
Maître Serge BEYNET, 251 rue Saint Martin , 75003 PARIS. Tel 01 53 01 91 45
Xavier SALVI (Assistant Social) tel 06 98 50 95 30

C’est quoi l’éducation conductive

L’éducation conductive trouve ses racines en Hongrie où, dans les années 1940, Andràs Petö, neuro- pédiatre, met au point une démarche permettant de faire progresser des enfants et des adultes porteurs de handicaps secondaires à des lésions cérébrales. Plus qu’une simple méthode de pédagogie, l’éducation conductive est une philosophie selon laquelle « chacun doit terminer ce qu’il a commencé ».

Suivant le principe que chaque individu a les moyens de se développer sur le plan cognitif quels que soient son âge et le degré de son handicap, même si cela peut être difficile, la façon d’y parvenir doit alors être imaginée. Les personnes cérébro-lésées mobilisent, par un travail d’apprentissage guidé, leurs ressour- ces neuromotrices, cognitives et sensorielles. Le but est de trouver des stratégies pour résoudre les problèmes auxquels elles sont confrontées au quotidien.

Lire notre article (avec vidéo)

Vous avez dit IMC
  • L’infirmité motrice cérébrale (IMC) touche en France environ 1800 personnes par an. Plus de 125.000 personnes en sont atteintes, dont de nombreux enfants.
  • A partir de la toute petite enfance et tout au long de la vie d’adulte, la rééducation fonctionnelle permet de faire progresser la personne IMC en l’aidant à utiliser au mieux les structures neurologiques intactes. La recherche et l’adaptation d’aides techniques, nécessaires à chaque étape du développement permettent à la personne handicapée d’acquérir une meilleure autonomie.
  • Au sein de l’association HELLO HISSEZ-VOUS, parents, familles et membres bienfaiteurs oeuvrent chaque jour pour une meilleure prise en compte de l’IMC des jeunes enfants en Alsace.
La Méthode Padovan

La méthode Padovan, c’est quoi ?

Et s’il était possible de rééduquer le système nerveux ? Dans le cas, par exemple, d’un trouble chez l’enfant (retard de développement, dyslexie, anorexie du nourrisson…) ou encore d’un handicap (hyperactivité, autisme…) ? C’est ce que propose la méthode Padovan. Son principe : la Réorganisation Neuro-Fonctionnelle. En revenant sur chacune des étapes de la maturation et des apprentissages, elle assure pouvoir réparer les zones du système nerveux qui auraient été lésées ou non stimulées.

Béatriz Padovan s’est appuyée sur les travaux du philosophe Rudolf Steiner, à l’origine du principe d’inter-relation entre la marche, la parole et la pensée, et sur ceux du neurochirurgien Temple Fay, qui a démontré que tous les enfants parcouraient les mêmes étapes, dans le même ordre.

La méthode Padovan a été créée par la pédagogue et orthophoniste brésilienne Béatriz Padovan dans les années 1970, alors qu’elle cherchait à dépasser les limites de ses méthodes face aux difficultés d’apprentissage (marche, langage, scolarité…), de compréhension, mais aussi de comportement ou de relation aux autres de ses patients.

« Le terme Réorganisation Neuro-Fonctionnelle regroupe toutes les idées contenues dans cette méthode, explique Florence Fromageot, orthophoniste et thérapeute Padovan. Neuro se rapporte au système nerveux. Fonctionnel désigne toutes les fonctions dirigées par celui-ci : motrices, sensorielles, limbiques émotionnelles, végétatives, langagières et cognitives. Selon Padovan, lorsque un problème survient dans l’organisation, quelle que soit la fonction touchée, c’est tout le système qui est en péril. » Comme si toutes les fonctions étaient les branches d’un arbre, interdépendantes les unes des autres, et dépendantes d’un tronc commun : le système nerveux. Or, chez l’humain, la maturation cérébrale se fait selon un schéma toujours identique. Ce que la méthode Padovan appelle “marcher, parler, penser”. « Il ne s’agit donc pas de travailler sur le symptôme, mais de récapituler l’intégralité de la chaîne neuro-évolutive pour reconstruire la ou les zones lésées. »

Comment se pratique-t-elle ?

À chaque séance, il s’agit de repasser, via le corps, toutes les étapes qui permettent les apprentissages qui se font habituellement entre 0 et 3 ans, et jusqu’à 7 ans pour les derniers. « Le premier mouvement s’effectue dans un hamac. Il représente le bercement du ventre maternel. Puis le thérapeute fait repasser le patient par toutes les phases nécessaires à l’acquisition du rampé, du roulé, du quatre-pattes et ainsi de suite. » Pour rétablir ce qui devrait être des automatismes, il est nécessaire que les exercices ne se fassent pas de façon consciente. « C’est le câblage, ou recablage, de ces circuits neurologiques de base qui permettront par la suite au patient d’effectuer des actions volontaires, ciblées, fines et adaptées. » C’est donc le thérapeute qui fait exécuter les différents mouvements au patient.

Une séance dure environ 50 minutes, individuellement et à raison de deux séances minimum par semaine (jusqu’à deux par jour lors de cures intensives). « Au cours de chaque séance, on récapitule tous les mouvements de la chaîne neuro-évolutive du corps, des mains, des yeux ainsi que les fonctions prélinguistiques que sont la respiration, la succion, la mastication et la déglutition, le tout accompagné par des poèmes ou comptines récités par le thérapeute, » explique Florence Fromageot.

Les séances doivent être régulières. « Car la méthode Padovan, c’est aussi la règle des 3 R. Répétition : un enfant qui connecte refait de nombreuses fois les mêmes mouvements lorsqu’il les apprend. Régularité : pour entrer en résonnance avec le système nerveux. Rythme : car l’humain n’est, au fond, que pulsations. »

Source : Magazine Psychologies.com

Autre site intéressant sur la méthode en France et au Canada.

La Méthode MEDEK

La méthode MEDEK est une thérapie qui s’adresse aux jeunes enfants déficients moteurs dont l’origine est une lésion dans le système nerveux central.

Cette thérapie peut être appliquée aux enfants dès l’âge de 3 mois et jusqu’à ce qu’ils atteignent le contrôle de la marche. Du fait qu’elle expose l’enfant à l’influence de l’apesanteur, l’utilisation de cette thérapie peut être limitée par la taille et le poids de l’enfant.

L’objectif de la thérapie MEDEK est de provoquer des réactions contrôlées par le système nerveux des enfants.

L’hypothèse sur laquelle se base cette méthode est la possibilité qu’a le cerveau, dans une certaine mesure, à contourner les lésions existantes pour créer de nouveaux réseaux. Le cerveau est plastique et son développement peut continuer malgré les lésions.
La thérapie ne cherche pas à faire immédiatement tenir assis ou debout. Elle suit le développement des acquisitions d’un enfant typique pour permettre à l’enfant lésé cérébral d’accéder aux mêmes étapes.

La réussite de la méthode repose sur les 4 points suivants

  • La découverte précoce des lésions cérébrales.
  • L’existence d’un « potentiel de récupération » du cerveau.
  • L’utilisation la plus précoce possible de la méthode
  • L’exécution constante des exercices appropriés jusqu’au contrôle moteur (environ 45 mn d’exercices par jour au minimum).

Les exercices sont assez contraignants, mais les progrès sur des enfants pris dès le plus jeune âge sont très encourageants.

Les bases de la méthode MEDEK sont : 

  • Provoquer l’apparition de la motricité qui devrait être « automatique », mais qui n’apparaît pas du fait des lésions.
  • Exposer l’enfant à l’influence de la force de gravité avec une progression naturelle de l’appui distal (ce qui veut dire que l’endroit par lequel on soutient l’enfant s’éloigne progressivement de sa tête.)
  • Des manoeuvres d’étirement sont intégrées aux séances.
  • La spasticité des membres inférieurs n’est pas un obstacle aux exercices.
  • Une évaluation et une période d’essai sont proposées pour tester l’efficacité de la méthode sur l’enfant.
  • La motivation et la coopération de l’enfant ne sont pas requis dans la méthode. (c’est-à-dire que l’enfant peut penser à autre chose ou regarder la TV en même temps)
  • Le programme doit comporter deux séances journalières de 45 mn se composant en moyenne de 8 ou 9 exercices. Le programme est réévalué à chaque fois en fonction des progrès de l’enfant.

En savoir plus, sur des sites étrangers : www.medek.ca et www.cuevasmedek.com

L’association « Danse avec Lou » organise régulièrement des sessions Medek au Havre, permettant ainsi à de nombreux enfants de France de profiter de cette thérapie. Elle fait venir un thérapeute du Canada.